Je n'ai jamais aimé le bacon, ces tranches de gras grillé dans encore plus de gras, yuck. Ce n'est donc pas de l'idée du bacon que je suis partie, mais de deux ou trois petites aubergines que j'avais envie de garder crues. J'ai donc ouvert mon livre de Crudessence, et j'ai trouvé la recette du bacon d'aubergines. Allez zou, j'avais tout sous la main et je finissais en beauté la saison des aubergines.

Eugénie, une grande fan de ces jolis fruits (oui, en botanique, l'aubergine est un fruit !) a adoré mes tranches de bacon. Elle m'a cependant conseillé d'y ajouter du paprika fumé la prochaine fois. Et la prochaine fois fut la bonne, elle a même léché le reste de sauce dans le bol.
Mathurin s'est contenté de manger en faisant des "huuuum... yummy".

Voici donc ma recette du bacon d'aubergines à la Crudessence, retouchée sur les conseils de ma fille.

Ingrédients :

• environ 350 g d'aubergines
• 2 cuillères à soupe de tamari
• 1 cuillère à soupe de sirop d'érable
• 1/2 cuillère à soupe d'huile d'olive
• 1/2 cuillère à café de paprika fumé
• 1 cuillère à café de concentré de tomate bio
• un peu de piment d'Espelette

Préparation :
Préparer la sauce en mélangeant tous les ingrédients (tamari, sirop d'érable, huile, paprika, concentré de tomate, piment).
Couper les aubergines dans la longueur en tranches de 5 mm d'épaisseur.
Mélanger les aubergines avec la sauce (à la main c'est plus facile, pour bien enrober chaque tranche).
Les étaler sur les grilles du déshydrateur et laisser sécher à 40 ˚C pendant 12 heures.

Note : il semblerait qu'on puisse également préparer ce bacon au four, sur 100 ˚C pendant 20-30 min. Je n'ai pas essayé.

Je sers ce bacon végé bien entendu dans mes bols.
​Il se conserve très bien dans une boîte bien hermétique à température ambiante.

​Caroline

Je suis à l'heure, je l'ai installé hier ! 
Même format que celui de l'année dernière car nous avons un emplacement qui se prête bien aux cadeaux suspendus : une double tringle à rideaux dont un rail n'est pas utilisé. Du coup j'ai plein de petits crochets qui ne sont pas utilisés et qui servent bien en cette période.

Les numéros rouges sont les cadeaux d'Eugénie, et les verts ceux de Mathurin.

Pour ce qui est du contenu, j'ai gardé l'idée de l'année dernière : le livre à suivre. J'ai acheté d'occasion une BD pour Mathurin (16 ans) et un roman (d'amouuuur ! elle adore) pour Eugénie (12 ans). J'ai découpé les deux livres en 25 parties, j'ai emballé chaque paquet de pages avec du papier recyclé, et j'ai numéroté dans l'ordre du livre.
Le calendrier de l'Avent qui donne envie d'ouvrir le cadeau du jour suivant pour connaître la suite.
​Et le calendrier de l'Avent qui ne m'a pas coûté cher.

Et puis ma petite Eugénie a droit, certains jours, à un double cadeau. Ce sont les petits paquets bordeaux collés sur ses pages de roman.
Je lui ai fabriqué des boucles d'oreilles. J'ai acheté trois paires de clips pour oreilles, puis j'ai fabriqué des anneaux en fil de fer, et je me suis amusée à lui chercher ou lui confectionner des pendants d'oreilles rigolos. Il sera facile d'accrocher les pendants du jour à une paire de clips avec les anneaux.
C"est juste pour le fun, je ne lui demande pas de sortir avec ça - quoique... elle serait capable de le faire.

Dans la répartition des boucles d'oreilles, je me suis arrangée pour qu'elle les ait toutes trouvées avant le début des vacances. À voir si elle osera aller à l'école avec, donc...

Et voilà pour la mouture 2018. Encore un calendrier de l'Avent colibri qui me satisfait pleinement. Non seulement je le trouve joli par son côté fouillis un peu roots mais coloré, mais en plus c'est du presque zéro achat.
C'est simple : c'est que d'l'amour !

Il vous plaît ?

​Caroline

Je n'invente rien ! Du "whole bowl" au "Buddha bowl", en passant par le "don", l'idée existe depuis bien longtemps. Mais je me permets d'ajouter ma petite pierre à l'édifice, si haut soit-il et si humble soit-elle, parce que j'adore j'adore j'adore.

Alors qu'est-ce que le concept du bol ?
Il s'agit d'un repas complet qui tient dans un bol. Un petit bol ou un grand bol, un bol haut ou un bol plus plat, qu'importe le format pourvu que tout y entre selon l'appétit.
D'aucuns diront qu'il s'agit ni plus ni moins d'une assiette composée. Je vous arrête ! Le bol, loin de présenter les éléments qui le composent en petits tas séparés, offre au contraire une masse assez compacte. Et le grand secret, c'est la sauce, commune à tous les éléments, qui va lier les préparations entre elles et apporter l'unité.

Un bol n'est pas nécessairement végé. Mais il va sans dire que sur les Petites Choses, tout bol est vegan, et je ne peux que vous recommander d'orienter vos bols vers du végétal, toujours plus de végétal.

Le bol et la magie de l'organisation
​​Comme ça, d'un premier abord, tu te dis que tous ces petits machins qui garnissent le bol, il faut bien les préparer... Et que plus il a de variété, plus il y a de travail et de temps passé. Et c'est là que la baguette magique de l'organisation intervient.
On peut certes choisir de faire un bol pour vider un frigo de tous les restes qui s'amoncellent. Personnellement, chez nous, il n'y a jamais de restes. Question d'ados à table. Donc, il faut bien s'organiser et décider des "restes" avant le repas, secrètement les planquer dans des boîtes au frigo. Autrement dit, quand on fait cuire une kabocha (un potimarron ou une autre courge), on ne la sert pas tout d'un coup dans les bols - on prévoit un bol qui viendra dans les jours à venir. Quand on veut des pois chiches, on en fait cuire un bon volume, et on congèle des parts, en prévision, toujours, des futurs bols.
Côté cuisson, la vapeur est un moyen très pratique de faire cuire plusieurs légumes en même temps, sans les mélanger (par exemple, je pose ma kabocha au centre, et autour des carottes).

Comme un bol n'exige pas une même température de tous ses composants, on peut parfaitement faire cuire quelque chose à la vapeur à un moment de la journée, le stocker, puis faire cuire autre chose à un autre moment. Faire cuire du riz ou du quinoa qui se gardera tout seul au chaud ou au tiède pendant quelques heures. Préparer la sauce encore une fois de manière indépendante.
Tout ce qui est fermentations, houmous, ou préparations en bocal se fait largement en avance pour en avoir toujours dans le frigo. Les graines germées se conservent plusieurs jours également.
Les crudités se prépareront toutefois au dernier moment, mais c'est assez rapide.

Et quand on passe à table, on n'a plus qu'à dresser les bols en piochant dans les préparations. Ne pas mettre trop de choses en petites quantités, car on ne cherche pas à faire une salade composée. On veut le bon gros bol nourrissant, celui qui rappelle le bedon rond et bien plein de Bouddha !

Composition d'un bol
C'est simple : comme vous voulez ! Mais chez nous, c'est toujours la moitié en verdure, puis des légumes, pleins de légumes, et du riz généralement, ou des soba, parfois.

En ce qui concerne les contenants, je n'ai pas de vrais bols assez grands pour la quantité que nous mangeons. Par contre j'ai de grandes assiettes (24 cm de diamètre) très creuses, au bord qui monte très haut, et je parviens à tout entasser. De toute façon je le répète : entasser, c'est le but.

Quand j'annonce aux enfants que le dîner est un bol, ils sont ravis. Parce que même si ce sont souvent les mêmes ingrédients qui reviennent (normal, quand on mange en accord avec la saison), je trouve toujours une petite variation intéressante.
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Et puis, il y a la sauce. Et la sauce, c'est l'élément magique du bol. C'est ce qui apporte la surprise, l'étincelle, le petit je-ne-sais-quoi qui fait que le bol devient unique. Qu'il soit onctueux et liant, ou qu'il se compose d'un simple filet d'huile d'olive avec une garniture croquante toute spéciale, l'assaisonnement donne le ton au bol : japonais, mexicain, indien, méditerranéen...
Dans le bol, l'unité vient de la sauce.

Je vous propose ci-dessous quelques idées d'assortiments avec des sauces qui plaisent chez nous. Ce sont des bols automnaux, normal en ce moment...

(Note : cs = cuillère à soupe et cc = cuillère à café)

Et puis vous savez quoi... Le concept du bol, c'est moins de vaisselle à laver à la fin du repas !

​Caroline