J'imagine qu'il vous est déjà arrivé de vous trouver dans une situation d'angoisse qui entraîne un emballement du cœur, les mains moites, le cerveau qui ne sait plus où il en est.
Ou alors cela peut être une brusque colère qui vous fait perdre pied.
Une mauvaise nouvelle qui vous fait trembler de partout.
Ou alors juste une petite frustration qui prend une ampleur telle que plus rien ne va, et vous n'arrivez plus à vous sortir de la spirale descendante.

Je dis vous, mais c'est également moi, mes enfants, mes proches. J'ai toujours avec moi le remède Rescue des Fleurs de Bach qui nous aide bien dans ces moments-là. Mais j'ai découvert la cohérence cardiaque que j'aime encore plus, parce que je peux agir sans béquille.

Le docteur David Servan Schreiber explique que la cohérence cardiaque est un état d'équilibre entre le rythme du cœur et le cerveau émotionnel. Le cœur (organe) et le cerveau sont reliés par les deux branches du sytème nerveux :
- la branche du système sympathique, qui fonctionne avec l'adrénaline, qui accélère le rythme cardiaque et prépare à l'action (l'accélérateur),
- et la branche du sytème parasympathique qui, au contraire, ralentit les battements du cœur, prépare à la restauration et à la régénération des cellules (le frein).
Le cœur est ainsi soumis en permanence à ce va-et-vient entre l'accélérateur et le frein impulsé par le cerveau.
Mais cela ne se fait pas à sens unique, car le système nerveux est un circuit fermé, une boucle. On sait que la respiration permet de contrôler le rythme cardiaque, donc si on contrôle le rythme cardiaque, on en arrive forcément à contrôler le cerveau émotionnel. C'est donc par la respiration que l'on peut calmer un mental agité, une crise d'angoisse ou un caca nerveux.

Ainsi, artificiellement, par la respiration contrôlée, on peut agir sur le cœur qui stimule le système nerveux (sympathique et parasympathique), amenant le cerveau dans une "neutralité émotionnelle" (Dr David O'Hare) qui permet la prise de distance et donc une amélioration de ses fonctions cognitives.
Quel est l'avantage de la neutralité émotionnelle ? Nous savons tous que lorsque nous sommes en proie à une émotion négative - ou même super positive, car on perd un peu la boule quand on déborde de joie n'est-ce pas ? - nous ne pouvons plus réfléchir correctement. Il y a les émotions négatives, il y a les émotions positives, mais au centre, il n'y a rien. Plus on s'éloigne du centre, plus il faut s'adapter (le frein, l'accélérateur) ; plus on se rapproche du centre, moins on ressent d'émotion, plus on est calme. Et donc, plus le cerveau fonctionne correctement.

L'état de cohérence cardiaque (le centre, la neutralité) est un leurre émotionnel : on fait croire au cerveau qu'il ne se passe rien. Et l'on retrouve la maîtrise de soi.

Ainsi, dans une situation d'urgence, l'état de cohérence cardiaque a un effet de recentrage très puissant. Mais pratiqué régulièrement, il a également des effets physiologiques :
- il induit une baisse de la production de cortisol, l'hormone du stress
- il augmente le taux de DHA, l'hormone de jouvence
- il augmente les ondes aplha cérébrales, les ondes du calme éveillé et favorise de cette manière la réflexion et la mémorisation
- il augmente la production de dopamine et de sérotonine (hormones du bonheur).

L'état de cohérence cardiaque est donc autant un remède d'urgence rapide et efficace, à utiliser ponctuellement en cas de besoin, qu'un soin de terrain en pratique régulière.

Voici maintenant l'exercice pour contrôler sa respiration : faire 6 respirations (5 secondes inspire, 5 secondes expire) par minute, pendant 5 minutes.

Personnellement, j'aime bien faire cet exercice en me laissant guider par cette vidéo. Je trouve cela plus facile que quand j'essaie de compter par moi-même. C'est également plus facile d'avoir un support visuel pour les enfants.
J'aime bien la montagne, mais vous trouverez plein d'autres jolies choses sur Youtube !

Cinq minutes pour se recentrer en cas d'urgence, ça vaut vraiment le coup. Et c'est très efficace. Ne me croyez pas, faites votre propre expérience.

​Caroline

Il existe toutes sortes de tsukemono au Japon. On traduit le mot généralement par le "pickles" anglais, qui englobe tout ce qui passe par un processus de macération : depuis la simple marinade jusqu'à la réelle fermentation.
Les tsukemono se servent en petite quantité : ils ajoutent de la couleur, de la saveur et de la texture à un bol de riz, bref, ils créent l'harmonie. 

Au Japon on sert normalement les tsukemono dans une petite coupelle sur le côté (ou éventuellement sur le riz du bento). Personnellement, je prépare ce mélange pour plusieurs jours dans un bocal et j'en ajoute à nos salades composées du bento quotidien : feuilles vertes, légumes lacto fermentés, crudités, graines germées, oléagineux, et, donc, un peu de ces tsukemono. Avec un bonne sauce tahini-vinagre de prune, nous nous régalons tous !

Ingrédients :

• 400 g de chou
• 1 carotte moyenne
• 1 lanière de kombu (la mettre à tremper environ 30 min avant pour l'assouplir)
• 32 g de vinaigre de riz
• 16 g de sucre (pour moi : de coco)
• 8 g de sel
• le jus d'un citron

Réalisation :
Émincer le chou en lanières.
Couper la carotte en fins bâtonnets.
Émincer le kombu.
Mettre les légumes dans un bol, et ajouter tous les autres ingrédients.
Bien mélanger, et écraser au pilon.
Placer dans un bocal, écraser à nouveau au pilon, fermer le bocal hermétiquement, et laisser mariner à température ambiante pendant 24 heures.

Ces tsukemono se conservent une petite semaine au frigo. Enjoy !

Caroline

J'aime bien les anniversaires. J'aime moins les tas de papiers et d'emballages qu'ils laissent lorsqu'on n'est pas dans le trip colibri. Mais j'aime bien quand ce sont de jolis emballages que je peux réutiliser pour un prochain cadeau, ou recycler en une jolie création.
Cette fois-ci, le papier de soie de plusieurs de mes cadeaux d'anniversaire m'a donné l'idée de ces jolies fleurs des champs, colorées, gaies et printanières !

Depuis, il y de de jolis bouquets de fleurs aériennes et délicates un peu partout chez nous, et ça nous plaît bien !

​Caroline