Dix semaines à me poser des questions. À me renseigner, à droite, à gauche.
Ensuite cuver, comme après une cuite. Réfléchir.
Me relever. D'abord la tête encore un peu basse, un peu penaude de réaliser comment j'ai été bernée, hypnotisée, manipulée. Puis la tête haute, pleine de l'enthousiasme de celle qui recouvre sa dignité. La joie de retrouver la cohérence entre mes actions et mon esprit. Ma congruence.
Je refuse d'être vaccinée.
Je refuse cette propagande sur affiches partout dans ma ville.
Je refuse d'être surveillée de quelque manière que ce soit.
Je refuse de vivre dans un monde où s'approcher de quelqu'un est un geste suspect.
Je refuse de vivre dans un monde où vouloir être libre de ses déplacements est un comportement incivique.
Je refuse qu'on m'infantilise.
Je refuse qu'on me dise ce qui est bon pour ma santé.
Je refuse qu'on me considère incapable de prendre soin de moi et de ma famille.
Je refuse qu'on me fasse croire que d'autres savent mieux le faire que moi.
Je refuse qu'on me confisque ma vie.