Ce gâteau se conserve très bien au frigo dans une boîte hermétique. Mais je parie que vous n'aurez pas à le conserver bien longtemps !

​Caroline

Parfois je me fais un peu l'effet d'un Franck Gilbreth, ce père de famille dans le roman Treize à la douzaine. Un peu seulement. Et de loin quand même, parce que mon approche Montessori de l'éducation m'éloigne tout de même de son concept personnel du taylorisme appliqué aux enfants. Mais quand je me vois mettre des flash cards de géographie dans les toilettes pour qu'on apprenne les capitales de tous les pays du monde sans s'en rendre compte, eh bien quand même, il doit y avoir un peu de Franck Gilbreth en moi.

Remarquez, ces flash cards, vous pouvez très bien les mettre ailleurs que dans les toilettes. Certains préfèrent consacrer le temps qu'ils passent aux toilettes à lire, à faire des mots croisés, à twitter, à snapchater, à méditer.
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​Mais nous, on a choisi d'y apprendre les capitales du monde.

Une carte par jour, une capitale par jour. Bien sûr on triche un peu, on en fait parfois plus dans la même journée, parce que "la capitale de la France est Paris" et "la capitale du Japon est Tokyo", ce n'est pas une grande découverte. Par contre "la capitale des Îles Tonga est Nuku'alofa", c'est (pour nous du moins) assez nouveau, et ça permet par la suite de vérifier sur internet où se situent exactement les Îles Tonga. Et de voir quelques photos au passage, c'est également assez sympa.
Ceci dit, on ne se contente pas de faire agence de voyages. Pour moi, pas très au point en géographie, ça me remet les points sur les i dans certaines zones du monde que je mélange un peu. C'est d'ailleurs quand Eugénie m'a demandé quelle était la capitale de l'Uruguay que j'ai eu conscience de l'ampleur de mes lacunes et que j'ai voulu me remettre à niveau. Parce qu'elle, elle le sait depuis longtemps, que c'est Montevideo. En système Montessori, les enfants manipulent un matériel très efficace pour apprendre les pays et les capitales du monde, et à force de jouer avec ces grandes cartes en bois, ils acquièrent une connaissance visuelle de la géographie bien ancrée.

Aux toilettes ou ailleurs, ça vous dit de réviser (d'apprendre ?) les capitales du monde avec nous ?
Voici ces flash cards, faites-en bon usage !

Caroline

Redécouverte du plaisir de faire mes yaourts ! J'en ai fait pendant très longtemps, avec du lait de vache et une yaourtière. Puis Eugénie est née et nous avons arrêté de consommer des produits laitiers - pour le plus grand bien de toute la famille, même si au départ c'était ce petit bébé allaité qui était dérangé par ma propre consommation de lait de vache. Je suis passée un temps aux yaourts de lait de soja, dans mon four chauffé et éteint. Mais je trouve que le lait de soja, même fermenté, reste à éviter : trop de protéines, très acidifiant, trop de phyto-œstrogènes qui dérèglent les hormones humaines. D'ailleurs en Extrême-Orient, on ne consommait pas le "tonyu", le lait de soja. Même le tofu (du tonyu caillé au nigari) reste un "side dish" ou un simple ingrédient parmi d'autres, mais jamais un aliment principal. Mais je m'égare.
Donc, sans lait de vache ni lait de soja, j'avais fini par abandonner mes yaourts. D'autant qu'a l'époque, j'avais lu de nombreuses fois que seuls ces laits étaient fermentescibles.
Erreur ! Si je fais de la mousse de graines de tournesol lacto fermentée, si je fais de l'houmous de lentilles (et autres légumineuses) lacto fermenté, si on fait du fromage d'oléagineux, je ne vois pas pourquoi on n'obtiendrait pas de fermentation avec tous les autres aliments, même sous forme de "lait".
​Un petit coup de recherche sur internet et emballé c'est pesé : tout fermente, pour peu qu'on y mette les bons ferments. Même le lait de coco, que j'aime d'amour !
J'ai appris qu'en réalité, un "lait" végétal fermente aussi bien que le lait de vache et c'est tant mieux pour les petits veaux. Le "problème", c'est juste que seuls le lait de vache et le lait de soja épaississent et se tiennent quand ils sont fermentés. Les autres laits végétaux resteront assez liquides, mais la fermentation aura bien lieu, avec toute la magie qu'on lui connaît...

 Ingrédients :

• 1 boîte de lait de coco (taux de matière grasse le plus élevé possible)
• 1 gélule de probiotiques

En ce qui concerne ces probiotiques, il ne s'agit pas des "ferments pour yaourts" que l'on trouve au rayon frais des magasins bio, mais bien des gélules de compléments alimentaires. Veillez juste à ce qu'au moins l'une de ces souches soit présente dans le mélange : Lactobacillus acidophilus, Bifidobacterium bifidum, Bifidobacterium lactis ou Streptococcus thermophilus.


Réalisation :
Verser le lait de coco dans un bol, mélanger au fouet pour le lisser.
Ajouter le contenu de la gélule de probiotiques, bien mélanger.
Verser dans des pots individuels ou un bocal plus grand.
Fermer avec le(s) couvercle(s), et laisser fermenter dans un endroit chaud (38-40˚C) pendant 24 à 48 heures.

J'aime bien servir ce yaourt avec une confiture de fruits frais ou surgelés (et préalablement dégelés) : une belle poignée de fruits, un peu de sucre de coco, 1 cuillère à café de psyllium, on mixe le tout et on laisse prendre au frigo pendant au moins 15 min.

J'espère que cette recette toute simple, excellente pour la santé et savoureuse vous donnera envie d'ajouter toujours plus de probiotiques et de bons gras de coco dans votre alimentation. Car quoi de meilleur que le lait de coco déjà excellent pour la santé ? Du lait de coco fermenté !

​Caroline

La pensée positive influence notre vie car elle oriente nos choix et nos actions.
Elle s'apprend et se cultive. Plus l'on commence tôt, plus elle devient une habitude, une hygiène de vie normale, et... plus l'on est heureux !
Alors, dans le cadre de la parentalité positive, ça vaut vraiment le coup de proposer à nos enfants des petits jeux qui les incitent à voir la vie du bon côté et à avoir confiance en eux. Notre rôle de parent est essentiel dans ce processus car il est évident que notre degré d'optimisme influence celui de nos enfants, ainsi que le montre cette étude (en anglais), menée par Christi Bamford, professeur de psychologie à l'Université de Jacksonville.

L'estime de soi fait partie de cet enseignement de la pensée positive : on travaille très efficacement sur l'image que l'on a de soi avec ce merveilleux outil qu'est la pensée positive.

Je vous propose aujourd'hui un jeu de cartes qui a pour vocation de développer la confiance en soi et l'estime de soi chez les enfants. Il s'agit de tirer une carte chaque soir (par exemple au dîner, ce qui donne l'occasion d'échanger en famille), et de chercher dans sa journée une action qui correspond à la carte que l'on a tirée.
Chaque carte est une médaille : aujourd'hui, je gagne la médaille de ... car j'ai dit/fait ...
L'enfant doit réfléchir à ce qui justifie l'obtention de cette médaille. Cela peut mener à des blagues rigolotes, mais le but reste de trouver une réponse adaptée à la carte, afin de relever le positif de sa journée. Même dans une journée difficile (ou neutre), il est possible de trouver du positif !​

Voici notre jeu de cartes ci-dessous en fichier PDF.

​Comme tous les jeux de cartes des Petites Choses, nous sommes deux auteurs : l'idée vient de mon expérience de maman, de mes lectures et inspirations diverses, et la réalisation artistique et technique a été faite par Mathurin (15 ans à ce jour et fan de graphic design).
Vous pouvez le télécharger et l'imprimer librement.

​Caroline