Quand j'ai vu cette recette (en anglais), j'ai tout de suite décidé de la faire. Il faut dire qu'au casting, j'ai immédiatement repéré mes 3 stars préférées : Miss Datte, Madame Coco, et Super-Banane ! Mes ingrédients fétiches, ceux que j'ai toujours dans la cuisine.

Ce gâteau a remporté tous les suffrages quand je l'ai servi. En plus, j'ai enfin acheté un cercle à pâtisserie avec fond amovible (la classe) qui remplacera avantageusement mes barquettes en plastique récupérées au supermarché. Y a pas à dire, ça rend mieux.

Et puis un gâteau fait en 15 minutes top chrono, moi je prends et j'adopte !

Ingrédients :
Pour le fond :

• 140 g de dattes
• 100 g de sarrasin (germé puis déshydraté dans mon cas, mais ce n'est pas obligé)
• 80 g de coco séchée
• un peu d'eau si nécessaire

Pour le dessus :

• 50 ml de jus de citron frais (soit le jus d'un gros citron ou 2 petits)
• 2 bananes
• 50 g de coco séchée
• 30 g d'huile de coco

Réalisation :

1) Commencer par le fond biscuité :
Mettre le sarrasin et la coco dans le robot, et mixer en une sorte de farine.
Ajouter les dattes (je commence par les couper au couteau hors mixeur car ma lame en S mériterait d'être changée), et mixer. En fonction de la sécheresse des dattes, vous aurez peut–être besoin d'ajouter un peu d'eau. On veut une pâte sablée mais qui reste agglomérée quand on la presse avec les doigts.
Presser cette pâte dans un moule à fond amovible, ou dans une barquette chemisée de papier sulfurisé.
Réserver au frigo.


2) Passer à la couche du dessus :
Mettre tous les ingrédients dans le mixeur, et réduire en crème.
Étaler cette préparation sur le fond biscuité, et laisser durcir une heure ou deux (ou une nuit) au frigo.


C'est vraiment facile et vite fait. Le goût du citron est bien prononcé, mais vous pouvez mettre moins de jus si vous préférez. 
J'ai refait ce gâteau en remplaçant le citron par du kiwi mixé avec le reste et c'était tout aussi bon. Je vais recommencer avec des fruits rouges quand ce sera la saison, ou un jus d'orange, ou de la vanille en poudre...
J'ai hâte !

Caroline

Bon, d'accord, vous n'y avez pas cru. Du saumon et de la mayo sur les Petites Choses, c'est effrayant..
Et pourtant c'est Eugénie qui a dit un jour en voyant l'une de mes préparations : "On dirait du saumon". Elle m'a aidée à mettre au point la sauce qui allait devenir la "mayonnaise" en me donnant des idées et en goûtant, et a fini par se déclarer satisfaite après plusieurs essais. Autant dire que pendant une semaine nous avons mangé cette préparation sous des formes encore improbables tous les jours.
Mais ce n'était pas la matière première qui manquait puisque ce "tartare de saumon" est réalisé avec la pulpe de carotte qui sort de mon extracteur de jus chaque matin. Je compte donc le servir régulièrement le soir au dîner.

Ingrédients :

• 150 g de pulpe de carotte (sans extracteur : passer les carottes au mixeur pour les hacher finement, et exprimer un maximum de jus dans un tamis ou un filtre - boire le jus bien entendu !)
• 2 belles cuillères à soupe de tahini
• 2 cuillères à soupe de jus de citron ou de umesu (vinaigre de prune) ou de vinaigre de cidre
• un agent salant, au goût (j'utilise du shio-koji, mais du sel ou du tamari peuvent très bien marcher)
• de l'eau : quantité à ajuster selon la consistance désirée

Réalisation :
Préparer la "mayonnaise" en mélangeant tous les ingrédients sauf la pulpe de carotte, détendre avec de l'eau si nécessaire, et bien fouetter (à la main, au mini blender, ou au shaker) de manière à obtenir une émulsion.
Mélanger cette sauce à la pulpe de carotte.

Mouler le tartare avec un rond à pâtisserie ou façonner avec une cuillère dans une assiette, et décorer avec des feuilles vertes et des herbes.
Ou alors le servir dans des verrines ?
Il y a aussi l'option sushi, c'est trop joli...

Ça vous inspire ?

Caroline

Avant, nous mangions souvent des wraps faits de feuilles de riz. Et puis bof, cette texture chouinngommeuse, cette absence de goût, on s'en est lassés. Et comme je ne voulais plus acheter ces produits industriels hautement transformés (parce que les feuilles de riz, ça ne pousse pas comme ça dans la nature, et il y a peu de chance pour qu'elles soient fabriquées artisanalement sans additifs), j'ai arrêté.
Du coup on faisait nos wraps dans des feuilles de kale dinosaure (le grand kale plat), des feuilles de romaine, du chou, bref toutes les verdures qui s'y prêtent.
Mais j'ai récemment fait des wraps un peu plus festifs qui nous ont beaucoup plu.

Ingrédients :

• 400 g d'oignons
• 2 cuillères à soupe de téguments de psyllium
• 1 cuillère à café de graines de chia
• (facultatif : de la laitue de mer en paillettes, ou n'importe quelle algue en paillettes, ou des herbes fraîches)

Méthode :
Mixer les oignons en purée.
Ajouter le psyllium et le chia.
Puis l'ajout facultatif si vous le souhaitez.
Étaler sur des feuilles de papier sulfurisé posées sur les plateaux du déshydrateur.
Déshydrater jusqu'à ce que les feuilles d'oignons soient sèches : elles doivent rester souples.

Garnir chaque wrap de crudités diverses, de graines germées, d'avocat en purée ou pas, de pâté végétal, bref ce tout ce que vous voulez ! Couper en 2, et servir.

Caroline

Quand j'ai présenté ces petits chocolats à Mathurin et Eugénie, ils ont d'abord dit que c'était assez suspect. Mais comme ce sont des durs, ils ont goûté. Et Mathurin a immédiatement dit : "Punaise ! C'est su-per bon !!!". Eugénie, la bouche pleine, a renchéri : "Tu en refais demain hein !!" (visiblement elle avait l'intention de tout manger dans la foulée).
Et puis comme chaque fois qu'une recette a du succès  - ce qui n'est pas toujours le cas ! Ils mangent tout ce que je leur donne, mais parfois j'ai droit à des "moui" pas trop convaincus alors je m'abstiens de vous en parler ici ;o) - je leur demande de trouver un titre à mes petites choses. Et bien sûr, je n'ai pas été déçue : "crottes de chocolat". J'ai alors rectifié l'appellation en "crottes en chocolat", selon l'expression française consacrée qu'ils ne connaissent pas. Moi, les "crottes en chocolat", ça me parle, ça me rappelle celles que je mangeais quand j'étais gamine (pas du tout faites maison et encore moins acceptables pour la santé - huile de palme, sucre et compagnie).

Donc, me voilà à vous présenter mes crottes en chocolat donc on peut descendre un ballotin entier sans avoir mal au cœur après !

Réalisation :
Mettre les dattes dans le mixeur, et réduire en purée.
Ajouter la banane, mixer.
Ajouter les autres ingrédients.
Déposer des petits tas de cette pâte sur une feuille de papier sulfurisé posée sur une grille du déshydrateur (ce serait plus joli de mettre la pâte dans une poche à douille mais moi ce genre de sophistication ça me gonfle, et puis je trouve qu'on en perd plein dans le sac. Ceci dit, ce serait indubitablement plus présentable et moins "crottes").
Déshydrater 8 heures à 40 degrés C, puis 12 heures à 35.

Tiens, c'est la Saint-Valentin demain...

Caroline

Je suis nulle en jardinage potager. Mais alors vraiment nulle. Chez moi, rien ne marche : les tomates, les herbes aromatiques, même un plant de romarin je ne parviens pas à le maintenir en vie. En fait je crois que ce qui me bloque, c'est l'usage de la terre en appartement, même sur le balcon. Et pourtant... J'ai de superbes plantes vertes (dans de la terre !) - ombellata, pachira, aloé véra, spider plants, et d'autres encore... J'ai même un avocatier qui touche le plafond, et un petit citronnier qui grandit gentiment, tout ça à partir des noyaux des fruits. Des bébés kaki, des bébés grenadiers, des bébés palmiers dattiers, aussi. Et des trucs dont on sait même pas ce que c'est - juste des noyaux ou des pépins qu'un mousse ou l'autre avait dû enfouir dans un pot, à côté d'une autre plante, et qui donnent de très jolies choses. 
MAIS : je sais que je n'aurai jamais de fruits, donc aucune production comestible, et ça doit être pour ça que ça marche...

Pourtant j'adorerais avoir mon petit potager d'intérieur - sans terre. La solution, Mathurin l'a : l'aquaponie. L'idée d'avoir des poissons à la maison est toujours à l'étude, parce qu'on n'a pas encore résolu la question des vacances. Mais l'idée chemine...

Toujours est-il que j'adore faire pousser des petites choses en hydroponie : culture hors-sol, que de l'eau. Ça pousse tout seul ! En plus de l'herbe de blé et des jeunes pousses, je fais pousser des germes d'ail. J'utilise le vert comme plante aromatique sur les salades, dans les sauces, les tartinades. Ça a bien le goût de l'ail, mais en plus doux, en plus subtil. C'est très bon et très facile !

Méthode :
Ôter la fine pellicule sèche qui entoure une gousse d'ail, poser la gousse dans un petit récipient, verser un fond d'eau, et c'est tout.
Changer l'eau tous les 2-3 jours.
Des racines vont apparaître très rapidement, et puis le germe va commencer à sortir.

Quand la pousse fait environ 15-20 cm, on la coupe en laissant 5 cm au-dessus de la gousse, ça va repousser ! Je ne sais pas combien de temps ce cycle peut durer, mais j'ai déjà coupé plusieurs fois ma première pousse d'ail, et elle repousse chaque fois.

Du jardinage comme je l'aime !

Caroline