Le développement personnel, ça n'a rien d'ésotérique. C'est au contraire une pratique proposée à chacun et accessible à tous. Le développement personnel est l'observation de ses mécanismes intérieurs, leur évaluation (cela me convient / cela ne me convient pas), afin de pouvoir les modifier, les libérer et s'exprimer de façon beaucoup plus vaste que ce que l'on faisait jusqu'à présent.
Le développement personnel, c'est la prise de conscience de ses propres limitations par des croyances inadaptées, bien souvent héritées de notre éducation (famille, école) et notre mode de vie (société), afin de les dépasser.

Faire des exercices de développement personnel permet de modifier des petites choses à l'intérieur de soi : on agit vraiment dans le cadre de la vie pratique. 

J'ai découvert le concept d'ikigai (japonais : prononcer i-ki-gaï) en écoutant des conférence d'Idriss Aberkane sur Youtube. 

L'ikigai est souvent traduit par les mots "raison d''être", et j'ajouterais : "avec la satisfaction d'agir dans ce sens". L'ikigai, lit-on, c'est ce qui vous fait vous lever le matin avec enthousiasme. Ce petit quelque chose dans la journée à venir qui vous donne envie de la commencer tout de suite. Ce qui vous met en joie.
Dans l'ikigai, on a l'action, l'activité, et le bénéfice qu'on en tire et dont les autres profitent également.

Au carrefour entre la passion, la mission, le métier et la vocation, l'ikigai est quelque chose que l'on porte en soi et qui peut évoluer avec le temps, avec les jours qui passent et les circonstances de la vie.
Tout un programme ? Oui, et en même temps, très simple : c'est du quotidien qu'on parle.

J'ai personnellement déjà travaillé 5 mois sur mon ikigai. Pas tous les jours et avec parfois de longues périodes sans m'y pencher concrètement. Cela m'a demandé de la réflexion sur le long terme, mais je recevais parfois des évidences auxquelles je n'avais pas pensé avant et qui débloquaient tout un pan du schéma. Je n'ai pas terminé, mais j'ai déjà beaucoup appris et découvert de belles choses. Des petites graines qui dormaient en moi, dont je percevais la présence depuis des années, mais qui restaient à l'état de dormance parce que je ne les reconnaissais pas.
Maintenant que je les accepte, ces petites graines commencent à germer et cela me met en joie.

L'ikigai n'est pas une formule magique qui vous aidera à réaliser vos rêves, mais c'est un outil qui vous fera comprendre ce que vous voulez vraiment faire parce que vous êtes dans la joie lorsque vous le faites. Et au-delà de l'aspect purement personnel, l'ikigai est un élan vers les autres : si je fais ce que j'aime faire, alors cela fait une différence pour les autres.

Je vous invite à essayer, comme un jeu. Sans prise de tête, sans obligation de résultat. Comme une Petite Chose qui change la vie.
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​Caroline

Nous avons tellement aimé ce gâteau réalisé pour l'anniversaire de Mathurin que je l'ai refait dans la même semaine. D'ailleurs, il a dit qu'il voulait bien avoir 15 ans deux fois par semaine.

Ingrédients :

• 100 ml de beurre de coco (attention, pas de l'huile de coco, du beurre de coco !)
• 1 cuillère à soupe de purée d'amande
• 2 petites bananes bien mûres
• 50 ml de cacao ou caroube en poudre
• 3 cuillères à soupe de sirop d'érable
• (vanille en poudre)

Réalisation :
Il suffit de tout mélanger au mixeur pour obtenir une belle crème, de la verser ensuite dans un petit moule chemisé (ou des moules individuels en silicone), et de laisser prendre au moins 4 heures au congélateur.

Facile, rapide, et vraiment bon !

Ça vous donne envie ? Donnez-m'en des nouvelles !

​Caroline

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Le bien-être hédonique, c'est celui du plaisir immédiat. De la satisfaction matérielle. Je possède ce que je voulais, donc je suis heureux. Je suis comblé donc je suis heureux.

Et pourtant au départ les personnes qui s'étaient placées dans le groupe "bonheur hédonique" et celles du groupe "bonheur eudémonique" ne se sentaient pas différentes. Elles se sentaient toutes heureuses et satisfaites de leur sort. Elles étaient donc toutes dans une psychologie positive consciente.
Eh bien malgré cela, ainsi que l'exprime Steven Cole, leurs gènes répondaient totalement différemment selon la nature de leur "bonheur".

​"What this study tells us is that doing good and feeling good have very different effects on the human genome, even though they generate similar levels of positive emotion," he said. "Apparently, the human genome is much more sensitive to different ways of achieving happiness than are conscious minds."

"Ce que nous apprend cette étude est que faire le bien et se sentir bien ont des effets très différents sur le génome humain, même si cela génère des niveaux similaires d'émotion positive", dit Cole. "Apparemment, le génome humain est bien plus sensible aux différentes façons d'atteindre le bonheur que notre esprit conscient."

Alors, pour être heureux, on a peut-être besoin du dernier Iphone ou d'être célèbre et plein de sous, mais pour être heureux ET en bonne santé, on aurait plutôt besoin d'être gentil et bienveillant.
Et cela s'explique facilement, non ? Le bonheur hédonique nous fait en réalité vivre dans une certaine forme de stress : je peux tout perdre à tout moment. Alors que dans mon bonheur eudémonique, personne ne pourra jamais m'enlever la possibilité de sourire aux gens, de leur apporter mon aide et tout simplement d'être gentil, je vis donc dans la sérénité et la plénitude.
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À lire :
- article (en anglais) : Be happy: Your genes may thank you for it - But different types of happiness have different effects, UCLA study shows
​- livre : La méditation m'a sauvé (Phakyab Rinpoché et Sofia Stril-Rever, éditions Poche Marabout)

À votre santé !
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Caroline

Vous connaissez ces super powders qu'on vend des mille et des cents ? Allez, je reconnais que j'en ai acheté et que j'ai même de la poudre de baobab dans mon placard, intriguée par la chose et inspirée par le prix en solde ce jour-là. Au passage : c'est bon, c'est acidulé et c'est sympa dans un smoothie.

Mais la poudre dont je parle aujourd'hui ne vient pas de lointaines contrées exotiques. Elle me sert tous les jours, elle est faite maison, et elle entre même dans la catégorie zéro déchet puisque c'est de la récupération !

Comment faire ?
Cette poudre est faite à partir des fibres issues de l'extracteur de jus. On se fait un bon jus vert, on récupère les fibres, on les fait sécher au déshydrateur (ou au soleil, comme elles sont bien sèches ça devrait être assez rapide), puis on les pulvérise au blender.

À quoi ça sert ?
Si la grande majorité des macro et micro nutriments est partie dans le jus (ainsi que le goût), je pense que dans la mesure où la couleur verte est toujours dans les fibres, c'est qu'il reste de la chlorophylle et un certain nombre de choses intéressantes - sans pouvoir apporter de preuves.
Mais peu importe, l'intérêt de cette poudre est plutôt son contenu en fibres : les fibres sont non seulement importantes pour nos intestins, mais également un super aide-culinaire.
Une sauce un peu liquide ? Hop un peu de poudre de fibres et elle s'épaissit sans cuisson.

J'incorpore ma petite poudre magique dans mes préparations suivantes :

• les smoothies
• les biscuits ou crackers crus
• les sauces et les dips

Et puis je m'en sers aussi pour décorer :

• sur des nigiris, c'est joli ce vert !
• sur une salade, ni vu ni connu
• mélangée à un peu de sel et de graines de sésame, elle est du plus bel effet sur un bol de riz, façon furikake

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J'aime beaucoup cette poudre verte, je m'en sers tous les jours. Bien entendu on peut aussi en faire de la rouge (à partir de la betterave) et de l'orange (avec de la carotte). J'apprécie beaucoup de pouvoir recycler les fibres de l'extracteur de jus de manière efficace et décorative !

Et vous, que faites-vous avec vos résidus d'extracteur, à part me narguer avec un composteur ?

​Caroline