Le Bounty, pour moi, ce n'est pas un bateau, c'est un goûter de la récréation de dix heures trente quand j'étais en primaire. Et ce n'est pas moi qui avais cette douceur dans la poche, c'est Nadine. Pauvre Nadine, chaque jour, elle devait partager un mini Bounty avec une dizaine de copines, équipées, quant à elles, de vulgaires Choco BN. Un Bounty, c'est tellement plus exotique, plus classe !
Aujourd'hui, je vous propose des Bounty faits maison, sains et faciles. L'intérieur est bien entendu fait de noix de coco, ici sucrée au miel, et l'enrobage est le chocolat de votre choix. On contrôle la qualité de bout en bout, on profite des bienfaits de la coco et du miel, on a la conscience tranquille et on se régale.
Ingrédients
- 100 g de noix de coco sèche
- environ 3 cuillères à soupe de miel liquide ou très souple
- 100 g de chocolat
Note : la coco ne doit pas être trop grossière. La mienne l'est, alors je la mixe un peu pour qu'elle doit plus fine, ainsi elle s'amalgame mieux et la tenue est meilleure. Sur la photo, vous voyez la coco telle que je l'achète à gauche, et telle que je l'utilise dans cette recette à droite.
Réalisation
- Mettre la coco dans un bol, et ajouter le miel cuillère par cuillère. Vous pourriez avoir besoin de plus ou moins 3 cuillères. On veut une pâte qui se tient quand on la presse dans la main.
- Former des boules de ce mélange.
- Faire fondre le chocolat au bain-marie, et en recouvrir les boules de coco.
- Laisser le chocolat prendre (éviter le frigo, pas bon pour les merveilles contenues dans le miel !)
- Conserver dans une boîte hermétique à température ambiante.
Alors, mon Bounty, une madeleine de Proust de mes récrés de primaire ?
Je crois que malgré la quantité de miel, ils sont moins sucrés... J'ai perdu le souvenir des cochonneries industrielles, mais quand même, ils ont réussi à me ramener à ces moments, dans la cour de l'école publique du village, avec les élastiques tendus entre deux copines, les ballons qui nous passaient entre les jambes, les plus petits dans le bac à sable. Les patins qu'on devait enfiler pour entrer dans la salle de classe de M. Lallier, qui entretenait son parquet grâce à nos glissades dès qu'il avait le dos tourné. La cantine de Mme Lallier, qui vérifiait la propreté de nos mains avant le déjeuner. Les sorties en plein air dès que le printemps se montrait. Les leçons de calcul sur nos ardoises, et le grand tableau noir (vert, en fait !) sur lequel tout le monde adorait gribouiller avec une craie. Et les punitions, les lignes à écrire pendant la récré (tant pis pour le demi-petit pois de Bounty ce jour-là), "je ne dois pas discuter avec ma voisine pendant la leçon de géographie", artistiquement et ludiquement réalisées avec une colonne de "je", suivie d'une colonne de "ne", puis d'une autre de "dois"... pour finir à droite de la page par ne plus pouvoir insérer la colonne de "géographie".
Mais je m'égare !
Caroline
Je crois que malgré la quantité de miel, ils sont moins sucrés... J'ai perdu le souvenir des cochonneries industrielles, mais quand même, ils ont réussi à me ramener à ces moments, dans la cour de l'école publique du village, avec les élastiques tendus entre deux copines, les ballons qui nous passaient entre les jambes, les plus petits dans le bac à sable. Les patins qu'on devait enfiler pour entrer dans la salle de classe de M. Lallier, qui entretenait son parquet grâce à nos glissades dès qu'il avait le dos tourné. La cantine de Mme Lallier, qui vérifiait la propreté de nos mains avant le déjeuner. Les sorties en plein air dès que le printemps se montrait. Les leçons de calcul sur nos ardoises, et le grand tableau noir (vert, en fait !) sur lequel tout le monde adorait gribouiller avec une craie. Et les punitions, les lignes à écrire pendant la récré (tant pis pour le demi-petit pois de Bounty ce jour-là), "je ne dois pas discuter avec ma voisine pendant la leçon de géographie", artistiquement et ludiquement réalisées avec une colonne de "je", suivie d'une colonne de "ne", puis d'une autre de "dois"... pour finir à droite de la page par ne plus pouvoir insérer la colonne de "géographie".
Mais je m'égare !
Caroline
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