Merci à vous qui êtes là, qui me lisez, qui venez et revenez sur les Petites Choses.
Merci à ma famille et mes amis, pour leur affection et leur soutien.
Et merci à la Vie, parce que, malgré les épreuves douloureuses, elle prend soin de moi à tout moment et me rend chaque jour plus forte.
Je vous invite à regarder les 12 minutes du discours de Florence Servan Schreiber, spécialiste de la psychologie positive. J'ai noté en-dessous les points qui ont retenu mon attention (mmmhhh... presque toute la conférence en fait ;o)
Quand nous exprimons de la gratitude, nous vivons plus longtemps. Comment est-ce possible ?
David Servan Schreiber, le cousin de Florence, a été diagnostiqué porteur d'une tumeur au cerveau à 30 ans. À partir de là, il a changé son régime alimentaire, il a pratiqué la méditation, il a fait du sport, mais il a également commencé à porter plus d'attention aux détails de sa vie. Il est devenu "un phénomène de gratitude".
La gratitude c'est reconnaître la saveur de ce que nous vivons. Un rayon de soleil, l'odeur d'un bébé...
Il existe des laboratoires qui étudient les cisconstances et les conséquences de la gratitude. Il en résulte que lorsque nous savons nous émerveiller des petites choses quotidiennes, nous nous sentons plus heureux, plus reliés aux autres, plus vivants.
Parmi les bénéfices secondaires, nous nous sentons beaucoup moins seuls. En effet, la gratitude provient toujours de quelque chose ou de quelqu'un qui est à l'extérieur de nous. C'est un sentiment qui nous rend humbles et qui nous donne envie de donner à notre tour.
Mais le plus étonnant c'est la conséquence de la gratitude sur le plan physiologique, du fonctionnement du corps. Depuis 1986 une étude est menée sur le lien entre le sentiment de gratitude et la longévité.
On s'est ainsi aperçu que plus une personne manifeste de l'émerveillement et de la gratitude, plus cette personne est en bonne santé et vit plus longtemps.
Pratiquement et pour la vie courante, il suffit, dans sa journée, de repérer trois situations qui nous ont fait du bien, pour lesquelles on a envie de dire "merci", pour faire progresser son niveau de bonheur de façon durable au bout de trois semaines seulement.
Florence appelle cela "Trois kifs par jour".
Qu'on fasse ça en famille le soir pendant le dîner, ou seul dans un cahier de gratitude, les bénéfices sont très vite concrets.
Si on rédige ses trois kifs juste avant de dormir, les études ont montré que le sommeil sera de meilleure qualité et plus réparateur.
Ensuite, au niveau suivant, il y a la lettre de gratitude. Scientfiquement le cerveau ne peut pas éprouver du ressentiment ou de la colère en même temps qu'il se concentre sur la gratitude. Cette lettre permet de dire aux autres ce qu'on ne serait pas s'ils n'étaient pas dans notre vie. Cela permet de mesurer la profondeur de la relation qu'on a avec les autres et d'en être conscient.
Étape supérieure : on écrit la lettre, et on va la lire directement au destinataire. Exercice très difficile et très puissant d'après Florence...
La gratitude sert à vivre la même vie que celle qu'on a, mais en mieux. On ne change pas les personnages, on ne change pas le décor (mais on change le regard que l'on porte sur eux, note personnelle).
Et là où ça devient vraiment intéressant, c'est quand ça ne va pas. Si on voit la vie à travers le filtre de la gratitude, on s'aperçoit, malgré tout, de la chance que l'on a (testé et approuvé, note personnelle !).
Caroline