Comment profiter des merveilles de l'ail cru sans faire le vide autour de soi quand on parle après en avoir mangé ? En le faisant lactofermenter, pardi !
- des têtes d'ail
- de l'eau non chlorée
- du sel naturel (sans additifs)
Réalisation
Éplucher l'ail, mettre les gousses dans un bocal.
Recouvrir d'eau en pesant le poids de l'eau.
Calculer 3 % du poids de l'eau : c'est le poids du sel à ajouter dans le bocal.
Fermer le bocal, secouer pour diluer le sel.
Laisser fermenter à température ambiante pendant au moins 4 semaines.
Il est impératif que l'ail soit bien recouvert d'eau, or les gousses ont tendance à flotter. On peut mettre un caillou bien propre ou tout autre poids pour les coincer sous l'eau.
L'ail peut prendre une (jolie !) couleur bleu turquoise ou vert fluo au cours de la fermentation : ce n'est pas grave du tout, c'est une réaction chimique naturelle sous l'effet de l'acide. L'ail sera tout à fait consommable.
Au début, on a 48 heures pour dégazer si besoin : si la saumure sort du bocal, ouvrir très légèrement le couvercle, laisser sortir le gaz carbonique produit par le début de la fermentation, et refermer. Attention, ne plus faire ça après les premières 48 heures, ça mettrait en péril la fermentation.
- anti-infectieux (virus, bactéries, champignons)
- fluidifie le sang (problèmes cardiaques, varices, hémorroïdes, plaque sur la paroi vasculaire)
- augmente le nombre de globules blancs dans le sang
- fait baisser la tension artérielle
- détoxifiant de l'organisme
- antioxydant
- anti-inflammatoire (douleurs articulaires, rhumatismales...)
Caroline