Je ne suis pas aussi bien équipée je dois le dire, mais je fais quand même du kimchi à la maison. Et c'est "mon" kimchi, non pas parce que je ne le partage pas avec Takaya et Mathurin (Eugénie n'aime pas ça, c'est trop épicé, elle préfère la choucroute maison), mais parce que j'ai une recette qui m'est personnelle et qui ne satisferait peut-être pas mes amis coréens.
D'abord, mon kimchi est vegan. Diantre, point de crevettes en poudre, point de sauce d'huitre ni de nuoc mam dans mon kimchi !
Ensuite, je ne mets bien évidemment pas de sucre blanc dans ma préparation, je le remplace par une demi pomme.
Je ne mets pas systématiquement de ciboule mais c'est un détail.
Et enfin, sans doute le comble du comble, j'utilise du piment en poudre tout venant, et non des flocons de Gochu-garu, ce piment coréen. Mais là j'avoue que je pourrais faire un effort car j'ai une épicerie coréenne pas très loin de chez moi. Mais bon, si vous souhaitez vous lancer dans le kimchi, sachez au moins qu'une version personnelle au piment de Cayenne ça le fait quand on n'est pas trop à cheval sur les recettes comme moi...
De toute façon, il paraît qu'il y a en Corée plus de 200 recettes de kimchi. Alors une de plus, c'est la mienne ou c'est la votre.
- un chou, idéalement un chou chinois mais une autre variété de chou fera l'affaire.
- du sel de mer : 1 % du poids du chou (ex : mes choux chinois pèsent généralement 1,5 kg, donc j'ai besoin de 15 g de sel)
- 1/2 pomme
- 1 oignon jaune moyen
- 40 g de gingembre frais
- 3-4 belles gousses d'ail
- 2 cuillères à soupe de piment en poudre (j'ai essayé avec 3 et j'ai trouvé ça trop fort, mais mes hommes étaient ravis)
Au bout d'une semaine finalement, il était prêt. Comme on mange ce kimchi en une semaine, je le conserve à température ambiante. Il se corse tranquillement, mais sans plus. Toutefois, si je voulais le garder plus longtemps, je le mettrais au frigo afin de ralentir la fermentation (dans un bête frigo classique ;o)
Caroline