Aujourd'hui je vous présente le takuan. Vous ne pourrez probablement pas en faire vous-même si vous n'habitez pas en Asie (on le trouve ici au Japon, mais également en Corée et en Chine), mais c'est toujours sympa de se cultiver ;o)
Ingrédients :
- 1 daikon
- du nuka (son de riz) : 15% du poids du daikon une fois séché
- du sel : 4% du poids du daikon séché
- du sucre : 1 petite cuillère à soupe (c'est juste pour démarrer la fermentation, il n'y aura plus de sucre à la fin du processus)
- du curcuma pour donner la couleur jaune (et éviter le colorant alimentaire désormais utilisé par les fabricants... Traditionnellement, c'était des pelures de kaki ou une certaine fleur jaune qu'on ajoutait, pour obtenir la couleur caractéristique du takuan)
On met le daikon (lavé et frotté, entier avec ses feuilles) à sécher plusieurs jours, entre 8 et 15 jours, au soleil derrière une vitre par exemple, ou sous un chauffage.
Lorsqu'on peut le plier comme sur les photos en dessous, il est prêt.
Ensuite on prépare le mélange sec qui servira de milieu de fermentation. Voici le nuka (son de riz).
Puis on coupe le haut du daikon, on pourra garder cette partie feuilles pour la faire fermenter aussi c'est très bon. On place tout ça dans un sachet avec zip (c'est la méthode moderne !).
Plus on laisse le daikon fermenter longtemps, meilleur il sera... Et plus riche en probiotiques !
Pour le servir, on en coupe un petit morceau qu'on rince sous l'eau et qu'on découpe en tranches.
Du coup cet hiver j'ai toujours un daikon qui sèche derrière la fenêtre, et un autre qui fermente tranquillement dans son nuka.
Et comme chaque fois, quel plaisir de se dire : "c'est moi qui l'ai fait"...
Caroline